@ AdobeQuand on surfe, tout nous donne envie de rester plus longtemps dans les filets de la Toile mondiale: on digresse naturellement d’une recherche à une autre, les réseaux sociaux activent le circuit de récompense de notre cerveau, les épisodes des séries haletantes semblent écrits pour être binge-watchés… Quand ces heures connectées s’ajoutent à celles du télétravail ou des cours en ligne, on a parfois la désagréable sensation de ne plus être complètement maîtres du jeu et de perdre des heures précieuses qui nous sont données à vivre. “Les temps d’écran ont effectivement augmenté dans toutes les générations, les chiffres le confirment”, explique Pascal Minotte, psychologue et directeur du CRéSaM (Centre du référence en santé mentale) qui étudie l’impact des nouvelles technologies sur notre moral. “Mais sans les écrans, la crise sanitaire serait encore beaucoup plus problématique. Il y a bien sûr des problèmes relatives au santé mentale liés à la pandémie mais qui pas concernent pas des cyberdépendances. Ce terme n’est d’ailleurs pas médical. Ce qui est reconnu par l’OMS, c’est “le gaming disorder”, donc un usage excessif des jeux vidéo. Des situations dans lesquelles des personnes, souvent jeunes ou adolescentes, utilisent le passe-temps vidéo pour gérer une grande souffrance, liée à une situation familiale ou un harcèlement scolaire par exemple. Il s’agit en conséquence pour elles touchant à se distraire dans cette réalité compliquée en se plongeant dans des mondes imaginaires. Mais ce n’est pas une dépendance physique. ”Quand on constate que son usage un ensemble de écrans – quel que soit le contenu – devient de plus en plus intensif, la question à se poser est donc pour obtenir savoir ce lequel motive ce comportement, comme le préconise le spécialiste. “Est-ce lié à une passion, par exemple de nombreuses consoles de jeux? Ou est-ce une échappatoire à une souffrance qu’on éprouve dans sa vie? Avoir notre passion est positif, alors que tenter d’oublier de la sorte une difficulté est plus questionnement. L’écran devient alors un symptôme, une tentative de solution laquelle tourne en rond et n’arrange rien du tout, voire qui empêche qu’une solution efficace soit apportée. On peut alors se faire aider par un thérapeute, prendre de recul, réfléchir sur soi, partir sur la vacances avec des amis…” Les possibilités sont nombreuses. Autorégulation programméeSi nous ne sommes pas tous addicts aux écrans, pouvoir gérer sa relation avec ces médias au sein de plus en plus envahissants n’en reste pas moins primordial. “Il ne s’agit pas d’addiction, mais de forte appétence, nuance également Bruno Humbeeck, psychopédagogue et directeur de recherche au sein du service des Sciences concernant le la famille proposent un l’Université de Mons. On a la tentation d’aller vers les écrans anciens qui se charge de nous offrent des plaisirs faciles plutôt sommaire vers une activité qui demande a priori plus d’effort cognitif, comme la lecture. Pour gérer son appétence à l’égard des séries, on peut très bien pratiquer l’autorégulation programmée. On décide à l’avance de se limiter drastiquement à deux épisodes par jour. Sans cela, on risque de se laisser entraîner, ce lesquels donne l’impression très insatisfaisante d’être aliéné: on suppose succinct ce rapport aux écrans va devenir problématique parce qu’on a l’impression relatives ne pas savoir réaliser grand-chose d’autre. Personnes peut s’émanciper en cette aliénation pendant une forme pour discipline qui crée un sentiment de maîtrise. ”© UnsplashOuverture & curiositéLa façon dont on utilise le écran, simple support qui nous relie au pire comme au meilleur, détermine tout l’intérêt d’y consacrer du temps. Mais les écrans ne sont point nocifs a priori, comme le pensent certains parents. Au contraire, ces technologies sont à considérer comme des ressources pour les enfants. “On peut domine priori penser uniquement pour un enfant, se distraire sous regardant Disney +, ça l’aide dans les moments difficiles, estime Pascal Minotte, psy et directeur de ce CRéSaM. Si ces parents se censurent par rapport à tous les écrans, juste pour anticiper des problèmes, et vivent ce enfer encore plus important dans un contexte de quarantaine, ils risquent à l’inverse de générer des problèmes. Par ailleurs, le fait que les parents imposent par rapport aux ados des règles qui ne conviennent pas tout dans fait à ces derniers, c’est tout chez fait sain. Dans une certaine proportion, les conflits font partie du processus de l’adolescence. Mais se disputer tous les jours n’est bien certain pas l’objectif ni la normalité. ” Alors pour éviter la guerre des tranchées entre générations, on ne trouvera jamais rien de mieux que de dialoguer. “On peut co-construire des règles voués aux fonctionnement entre parents et ados dont fassent sens, reprend Pascal Minotte. Cependant ce n’est pas plus longtemps parce qu’on peut négocié des indispositions justes que ce parent ne devra jamais intervenir parce que l’ado ne respecte pas la règle. Il faut de tout cas quitter l’idée que un jeu vidéo est une activité absurde mais faire dans sorte que si l’adolescent rencontre la difficulté comme concernant le harcèlement, il vienne en parler. D’un point de vue stratégique, l’ouverture mais aussi la curiosité bienveillantes des parents se trouvent être très importantes. ”Alternance et accompagnementÀ l’inverse d’une diabolisation diverses écrans à l’égard des enfants, le fameux psychopédagogue Bruno Humbeeck prône lui aussi un apprentissage constructif pour installer but rapport positif à un écrans dès la majorité des premiers contacts grace à ces médias. Un apprentissage basé sur le principe des trois A: autorégulation, alternance et accompagnement. “Les enfants et la plupart des ados préfèrent l’autorégulation programmée à une régulation forcée dans termes de temps important face aux tactile par leurs papas et mamans, une sorte de bras de fer vrai peu stupide. Donc, par exemple, demander à l’ado de éviter de descendre en dessous d’un tel pourcentage pour ses résultats scolaires et concernant respecter scrupuleusement ses heures de sommeil. Pour le demeure, on lui propose d’autoréguler lui-même ton rapport aux écrans. En parallèle parmi cette autorégulation, il faut bien entendu prévoir une alternance d’activités. C’est très important également d’accompagner son gamin, donc de s’intéresser à ses contenus. Il faut faire consacrés aux ce qui se révèle être vu un objet de partage, d’échange. Certaines séries se trouvent très instructives, certains jeux vidéo tel que Assassin’s Creed sur la Grèce antique se révèlent être de loin mieux intéressants que beaucoup d’émissions de télé. Et, pour élément ado, interagir grâce à ses copains sur les réseaux sociaux, c’est comme les rencontrer, donc c’est indispensable pour lui. Il faut évidemment être concernant la disposition de son enfant pour être en mesure de lui parler quand son expérience est question. Un bon usage divers écrans suppose la maturité numérique. C’est le point que doit viser l’éducation aujourd’hui, pour les adultes tel à destination des enfants. ” D’autant qu’il se trouve être illusoire pour réel parent d’exiger sur son enfant essentiel comportement limité dans ce cas vous ne devez vous demander équilibré par rapport aux écrans quand lui-même passe tout son temps devant ce support, cette transmission s’opérant bien davantage par l’exemple que l’on apporte que par le que l’on dit à sa progéniture. Comme le psychiatre mais également psychologue français Serge Tisseron le préconise, les écrans devraient cependant être évités avant l’âge quant à 3 ans. “Il faut relativiser, il se trouve que les tout-petits peuvent voir un dessin animé de temps dans la temps. Mais il se trouve que le problème, c’est lorsque ils ne se présentent comme pas assez stimulés, quand on n’a pas assez d’interactions verbales avec eux notamment, précise Pascal Minotte. Dans bon nombre d’études, des célérité d’écran très importants chez les tout-petits, sans stimulation à côté, sont corrélés à des retards de développement. Il ne est nécessaire de pas être trop alarmiste dans le domaine sens où les retards sont légers et pourront sans doute par la suite être résorbés. ” Le droit à notre déconnexion vient d’être reconnu des fonctionnaires en Belgique. Cette notion de débrancher en milieu professionnel devrait-elle être appliquée dans la sphère familiale? Pas nécessairement, selon les deux experts. “On ne se doit de pas s’obliger comme le faire parce le fait que l’écran n’est en aucun cas un ennemi du soi, argumente Bruno Humbeeck. Il rédiger par contre lutter contre l’aliénation qu’on ressent parfois à l’égard de ces écrans. Il se présente comme ce que écrivent certaines familles – Québec: elles s’interdisent collectivement de se connecter par exemple tout jour par mois, pour se démontrer qu’elles ne figurent pas aliénées. ”Pour aller plus loinLe site du psychiatre français Serge Tisseron “Pour une diététique des écrans au cours de famille”: www.3-6-9-12.org. Pas à pas, comment guider ses parents et les accompagner dans notre monde de plus par plus connecté. Ou son livre 3-6-9-12 Apprivoiser les tactile et grandir (Éditions Érès). Les livres Coopérer autour de vos écrans et Cyberdépendance et autres croquemitaines de la Pascal Minotte (Éditions Fabert). Le site www.outilsderesilience.eu du psychopédagogue Bruno Humbeeck.
